mardi 2 mai 2017

De l'éloquence...

...qui me manque en ce moment pour écrire, alors juste un mot pour retranscrire ce que disait Raphaël Enthoven ce midi sur Inter :

" L'éloquence c'est les antipodes de la langue de bois, la langue de bois, c'est une langue qui claque des genoux, qui a peur, qui essaie de sauver sa peau en permanence, donc qui dit oui, qui dit non, qui ménage la chèvre et le chou, la figue et le raisin ; l'éloquence au contraire est une façon de donner aux idées qui nous traversent la force non pas de s'imposer aux autres, mais d'être proposées aux autres, sans haine, mais peut-être de les convaincre et de les emporter. Ceux qui parlent dans "A voix haute" ont quelque chose à dire, la langue de bois a quelque chose à taire."

samedi 14 janvier 2017

Le retour...

ça fait donc environ 2 mois 1/2 que je n'ai rien publié sur ce blog. Beaucoup de choses ont changé depuis mon dernier post, mais ce n'est pas l'objet de ce billet. Récemment, j'ai écrit ça :

Nos copains les smartphones

Le 27 septembre dernier est paru le rapport d'information coordonné par Mme Blandin, sénatrice, sur l'inventaire et le devenir des matériaux et composants des téléphones mobiles, rapport relayé par un article synthétique du Monde.
Le rapport pose dans son préambule les questions suivantes : "Que contient un téléphone portable ? Que deviennent le téléphone portable usagé, ses matériaux et composants ? "
 
source : http://techniekkwcollege.webnode.nl/huiswerk/techniek-presentatie/
et oui, c'est en néerlandais, que voulez-vous ? C'est la vie , ça m'a fait sourire
Le rapport apporte des réponses à ces questions. En réalité, ces réponses, on les connaît en grande partie déjà, en les empêchant avec soin de les laisser affleurer à la surface de nos pensées :
- une grande opacité recouvre la composition des téléphones portables, mais pour les fabriquer, on extrait des terres rares (donc non renouvelables), dont certaines proviennent de pays en situation de guerre, ou dont le droit du travail n'est pas respecté ;
- la fabrication est délibérément défavorable au réemploi des éléments / matériaux, le recyclage étant une gentille blague dans ce monde-là ;
- l'obsolescence programmée est la règle.
Est-il besoin de faire une synthèse ?
Le rapport émet des propositions : imposer une plus grande transparence sur la composition d'un téléphone portable, le potentiel de remplacement d'au moins certaines pièces (revenir sur les batteries intégrées), augmenter la durée de garantie légale, favoriser la reprise / le recyclage...

On peut aussi aller voir les alternatives de portables :
- le projet de téléphone modulaire de Google. Au passage, stratégie rigolote pour une boîte qui n'est pas la dernière à faire dans le jetable ;
- le mobile tout terrain, incassable, indestructible, vendu comme une alternative aux changements permanents de portables

Ou essayer de se désintoxiquer de ces objets, mais...C'est pas facile. L'addiction aux écrans (y compris pour moi qui écris cela et vous qui le lisez) est très difficile à contrecarrer. A tout possesseur de smartphone : êtes-vous capable de rester une journée sans le regarder (à moins qu'on vous appelle) ? Personnellement, je trouve ça très difficile : nous avons pris l'habitude de pouvoir échanger rapidement avec nos proches. Il faudrait pouvoir se déshabituer  ce besoin qui nous a été "créé" (sur le plan individuel et collectif, le fait d'être joignable sur portable est désormais un attendu de la société) : cette problématique n'existait pas il y a quelques années seulement.


Je n'apporte pas vraiment de solution à cette question (mais au moins je l'ai posée !), sans doute parce que je la cherche pour moi-même.  Et je ne désespère pas de trouve la solution !