dimanche 6 septembre 2015

Climat :

D'après les estimations, depuis le 20 août dernier, l'humanité puise dans le capital des ressources de la planète pour subvenir à ses besoins, et non plus uniquement dans ce qu'elle produit. Tous les ans, cette date théorique devient de plus en plus précoce. Tous les ans, nous aggravons l'empreinte que nous laissons sur le monde, et hypothéquons un peu plus la planète sur laquelle nous vivons.
Bien sûr, les pays dits développés, et ceux qui sont sur la voie du succès pour imiter leur mode de vie (les BRICS), sont les plus gros consommateurs de ressources.
Ce qui est attristant avec la problématique climatique, c'est qu'aucun des dirigeants des plus grands pollueurs du monde ne semble en mesure de résoudre le problème - qui a, il faut le reconnaître, à la fois une dimension mondial de modèle de vie et, dans le fond, philosophique.
Par exemple, l'Australie est un des pays les plus émetteurs de gaz à effet de serre, et son programme concernant la réduction des émissions est un des moins ambitieux qui soit.
Barack Obama, tout en se posant en défenseur du climat, n'en autorise pas moins les forages exploratoires dans l'Arctique. Ceci démontre, sinon l'absence de volonté de sortir du paradigme pétrolier - (je suis gentil : il y a peu de doutes que le président US soit peu motivé pour sortir du tout pétrole), au moins le maintien des réflexes issus de la logique du tout pétrole.

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