J'avais envie de me faire un grand coup de ça :
Et pis aussi de ça - parce que ça a beau pas être tout jeune, c'est toujours aussi bon :
Et puis j'ai eu envie de me rappeler les Mille et une Nuits, des histoires à tiroir qui "si on pouvait [les] écrire à l’aiguille sur le coin intérieur de l’oeil, [elles donneraient] à réfléchir à qui sait réfléchir"
Et j'ai eu envie d'admirer de nouveau le travail des calligraphes arabes, comme par exemple Lassaâd Metoui, dont j'ai un bouquin (La conférence des oiseaux) :
(image issue de la présentation du livre Les cent noms de l'amour de Malek Chebel, un personnage intéressant)
Ou celle-ci, issue du site de Nabil Chami, quelqu'un que je ne connais pas du tout, mais j'aime beaucoup :
J'ai réouvert aussi une variation sur le Chant des chants, texte attribué au roi Salomon et destiné à la Reine de Saba, un livre réalisé par Henri Renoux, qui mêle la calligraphie arabe et hébraïque - superbe :

Et puis je me suis dit que j'allait réécouter Lhasa chanter Donne moi la flute et chante :
Puis, je me suis rappelé de tout ce que je connaissais de magnifique dans les cultures arabes, de Ibn Sina, à Averroes, et je me suis dit que j'avais des milliards de choses à apprendre sur cette histoire.
Et enfin, je me suis dit que c'était aussi cette histoire, et les choses magnifiques qui étaient issues de cette culture que des fous mettaient en danger, de la même manière que des fous d'autres religions avaient souvent mis en danger leur propre culture - et les chrétiens ne sont pas les derniers à avoir été ou aidé des barbares jusqu'à récemment, témoin Touvier planqué dans un couvent, ou Pie XII - en plus de celle des autres. Et que, peut-être, si la culture, si cette culture, continue d'être admirée de tous, ils n'auront pas tout à fait gagné.