J'avais évoqué, ici, le traité transatlantique, avec les raisons pour lesquelles ce traité ne m'inspirait guère que de la défiance.
C'est donc avec un certain déplaisir que j'ai pris connaissance du fait que le Parlement européen accordait un satisfecit audit traité, exprimant ainsi son accord de principe sur une poursuite des négociations entourant le TTIP.
Je ne suis pas le seul, et s'il faut se garder des articles qui mettent surtout en avant l'opposition de personnages résolument "discrédisants", comme par exemple celui-ci, il y a lieu de prendre acte de la mobilisation de la société civile et d'autres pour exprimer au minimum une méfiance, envers ce traité.
Les dernières fuites ne plaident d'ailleurs pas pour avoir une confiance absolue dans la maîtrise de la dérégulation générale qu'on peut craindre d'un traité global avec les Etats-Unis, malgré la fermeté de façade de l'Etat français.
Front baissé, regard décidé : admirez comme je suis ferme
La perception de ce traité ne serait déjà probablement pas positive, mais l'opacité qui voile les négociations, à l'abri du regard des citoyens, en fait un objet perçu comme dangereux. A juste titre, puisqu'on ne peut que craindre ce qu'on nous impose aveuglément...
Quoi qu'il en soit, la coexistence de ces négociations avec celles qui entourent le climat me semble confirmer l'hypothèse selon laquelle nos chers gouvernants ne voient dans le climat qu'un élément électoral...Ben oui, un succès à la COP21 serait un point positif à mettre en avant en 2017 - il risque d'y en avoir peu, alors même que ce qui va sortir du TTIP sera probablement peu enthousiasmant côté climat...Et on peut difficilement rivaliser avec la Norvège ou le Costa-Rica sur les problématiques climatiques, à l'heure où de récentes études viennent encore corroborer sa réalité, s'il en était encore besoin. Non, non, les pastilles vertes de Ségolène ne sont pas vraiment autre chose qu'un bonbon à la menthe après une clope sans filtre.
Oh, une nouvelle VIP pour les vendeurs de bagnoles !
Après, on peut aussi être très TRES optimiste, et croire qu'on va régler les questions économiques en parallèle des questions climatiques, avec une prise en compte mutuelle des problématiques propres de ces deux thèmes à l'échelle mondiale...Mais bon, je ne sais pas pourquoi, j'ai du mal à y croire.
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